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Actualité

Penser (à) l’Opéra, mon premier ouvrage collectif académique
Pas moins de huit disciplines scientifiques se retrouvent au cœur de cet ouvrage que j’ai eu le plaisir de diriger, imaginé à la suite de notre séminaire de décembre 2019.

 

 

 

Gérer une organisation à but non lucratif, mon premier manuel chez Dunod
Associations, fondations, établissements publics, derrière l’étiquette « OBNL » se cachent de nombreuses réalités. Je suis heureux de publier ce manuel que j’ai imaginé comme un équilibre entre théorie, pratique et applications.

Mon parcours en chiffres

27

Articles scientifiques publiés

15

Contributions de vulgarisation

6

Années d’enseignement

3

Ouvrages personnels ou collectifs

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  • Quelques mots d’accueil

    Ecrire est, pour moi, un besoin, une nécessité. Un besoin d’exprimer ses idées.
    Les confronter, les réinterpréter, les réaffirmer pour construire sa pensée et ce que l’on est.

    S’engager, c’est aussi, au-delà du contenu de l’engagement, porter un message : expliquer pourquoi agir est une nécessité, pour soi, pour les autres, pour le présent et pour l’avenir.

    C’est enfin transmettre une passion et une énergie. Proposer à chacun une nouvelle vision de l’action individuelle et collective.

  • Transmettre

    Transmettre est la raison d’être et d’agir de mes activités. Avec Laurent Alexandre, je considère que « professeur est le métier le plus important au XXIème siècle. » (in La guerre des intelligences, JCLattès).

    Ce site est un moyen parmi tant d’autres pour assurer la transmission de ce qui me stimule, et, par-là même, de fixer par écrit le parcours et le fil de pensée qui m’a conduit à jusqu’à la recherche académique en sciences de gestion.

    Guillaume PLAISANCE

Mes dernières publications

Articles, tribunes, chroniques, recensions, humeurs...

À l’approche de Paris 2024, que sait-on de la gouvernance et de la performance des Jeux Olympiques ? Une critique de l’approche actuelle du CIO

Face aux critiques venues tout à la fois des communautés, des acteurs publics et privés et de la recherche, le Comité International Olympique s’est engagé dans une gouvernance ouverte à ses parties prenantes et guidée par l’héritage des Jeux. En dépit de ces efforts, cette revue narrative montre que ce choix ne semble pas pertinent sur le moyen et long terme, en particulier car il est exclusif des autres dimensions de la gouvernance et de la performance des JO. Une ouverture au concept de performance globale et une approche collaborative (menant à la cohabitation du contrôle et de la qualité de la relation avec les parties prenantes) sont proposées.

Lire cet article scientifique ici.

French grassroots volunteer organizations and prospective: Challenges and avenues for nonprofit research

Cet article explore l’importance de la prospective pour les professionnels du secteur associatif. La prospective peut être définie comme une attitude d’étude de l’avenir qui doit conduire à l’action. En cela, en temps de crise, la prospective semble cruciale et le point de vue des associations peut ouvrir sur un agenda de recherche. Le cas français mérite plus d’attention en raison de leurs caractéristiques (par exemple, 90% des associations n’ont pas d’employés, 75% d’entre elles ont un budget annuel inférieur à 10 000 euros), de leur relation avec les autorités publiques et de leur fort impact social sur les communautés. Les scénarios d’évolution du secteur associatif proposés par La Fonda sont analysés et deviennent des filtres de lecture de la littérature française consacrée aux associations. Ils conduisent à quatre axes de recherche (isomorphisme ; normalisation et standardisation ; évaluation et impact ; capacités organisationnelles). Ensuite, un programme de recherche consacré aux associations françaises est proposé. Ce travail a des implications intrinsèques, en réalisant une revue de la littérature et en proposant un agenda de recherche comparé aux agendas internationaux. Il met en évidence les défis auxquels les associations sont confrontées et les différences entre la recherche souhaitable en France et les agendas de recherche internationaux. Il constitue une source d’inspiration possible pour les dirigeants des associations grâce à un tableau synoptique.

Lire cet article scientifique en intégralité ici.

Accroître l’impact perçu des associations : le rôle des mécanismes spontanés et spécifiques de gouvernance

Les associations voient leur rôle s’accroître dans la société, conduisant à des exigences de gouvernance et d’évaluation de leur impact de plus en plus fortes de la part de leurs partenaires. Or, la littérature dédiée à l’impact des associations est encore émergeante, d’autant plus que le concept même d’impact est subjectif et construit, notamment par les parties prenantes. Cette recherche s’intéresse alors au rôle des mécanismes spécifiques et spontanés de gouvernance dans la détermination de l’impact d’une association. Ces mécanismes se focalisent en effet sur les rapports entre les associations et leurs parties prenantes, et en particulier la confiance, la satisfaction, l’engagement et l’influence mutuels. Une approche subjective et réputationnelle du concept d’impact est retenue, combinée avec le cadre mercatique d’évaluation proposé par Rey García, Álvarez González et Bello Acebrón (2013). Le terrain correspond aux étudiants de l’Université de Bordeaux, dans la mesure où les étudiants sont connus pour un plus fort niveau d’engagement associatif que les autres générations (à l’exception des retraités). Un questionnaire leur est proposé au sujet des concepts de gouvernance, d’impact, de contribution et des quatre mécanismes de gouvernance. 311 retours ont été obtenus. La méthode d’analyse retenue est celle dite PLS-PM, Partial Least Squares – Path Modeling. La gouvernance a bien un effet sur l’impact organisationnel, tel que postulé. Ce lien direct n’est pas intégralement retrouvé dans le détail des mécanismes de gouvernance. L’impact perçu par les parties prenantes (ici, les étudiants) s’explique notamment grâce à l’engagement et à l’influence mutuels avec les parties prenantes et leur contribution. Cette étude contribue alors à la compréhension du lien entre la gouvernance et la notion d’impact associatif et propose en outre un cadre d’analyse de l’impact associatif qui peut être réutilisé par les organisations mais aussi leurs partenaires. Cette étude contribue également à la réflexion sur les relations qu’entretiennent les associations et leurs parties prenantes. Elle permet de faire émerger une vision réciproque (mutuelle) de la relation (et non plus seulement des parties prenantes vers l’association), régulièrement négligée par les recherches sur l’impact mais déjà soulignée par les travaux sur la gouvernance. Du point de vue de la gouvernance, ce travail propose de piloter les mécanismes spécifiques et spontanés. Même spontanés et en cela moins saisissables, les mécanismes qui portent sur les relations avec les parties prenantes peuvent être mobilisés et deviennent des leviers pour améliorer l’impact de l’association. Ainsi, les résultats enjoignent les associations à mettre en place d’une part une stratégie de priorisation dans la gestion de leurs parties prenantes et d’autre part une étude approfondie des mécanismes qui permettent de maximiser la contribution de chaque partie prenante à l’impact organisationnel. Une stratégie globale nierait les particularités des différentes parties. Pour mener cette étude, le questionnaire utilisé peut se révéler pertinent. Enfin, les résultats ont aussi des effets pour les parties prenantes des associations, et notamment celles qui les évaluent et les financent. La relation entretenue avec l’association est tout aussi cruciale qu’une évaluation classique. Ainsi, une approche plus subjective pourrait constituer un nouveau filtre d’évaluation..

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Nonprofit Organizations 1 Year After the Covid-19 Crisis: Understanding How the French Voluntary Sector is Opening up to Adaptations Related to Societal Orientation

Les organisations à but non lucratif (OBNL) occupent une place cruciale dans la société. Cet article étudie les déterminants de leurs adaptations managériales en lien avec l’orientation sociétale, telles que la focalisation sur les partenaires, l’adaptation des relations avec les bénévoles, la prévention de la négligence à l’égard des bénéficiaires et des membres, et enfin la refonte de l’organisation interne. L’enquête menée auprès des associations françaises un an après la Covid-19 montre que les conseils d’administration ont souvent perdu leur caractère collectif et que les quatre adaptations liées à l’orientation sociétale s’expliquent spécifiquement par l’accès à des ressources clés. Les résultats démontrent l’importance de la gestion de la dépendance des ressources humaines et éclairent le processus de prise de décision pendant la crise. Les contributions portent sur les déterminants de l’orientation sociétale, sur la nécessaire mobilisation individuelle et collective des ressources humaines dans la gouvernance non lucrative et sur l’importance d’une approche complexe et paradoxale de la prise de décision. L’approche théorique originale offre également des perspectives pour les organisations à but non lucratif, en temps de crise mais aussi dans des circonstances plus stables.

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Guillaume PLAISANCE – Guillaume PLAISANCE – Guillaume PLAISANCE