Bienvenue !

Actualité

Penser (à) l’Opéra, mon premier ouvrage collectif académique
Pas moins de huit disciplines scientifiques se retrouvent au cœur de cet ouvrage que j’ai eu le plaisir de diriger, imaginé à la suite de notre séminaire de décembre 2019.

 

 

 

Gérer une organisation à but non lucratif, mon premier manuel chez Dunod
Associations, fondations, établissements publics, derrière l’étiquette « OBNL » se cachent de nombreuses réalités. Je suis heureux de publier ce manuel que j’ai imaginé comme un équilibre entre théorie, pratique et applications.

Mon parcours en chiffres

23

Articles scientifiques publiés

14

Contributions de vulgarisation

6

Années d’enseignement

3

Ouvrages personnels ou collectifs

Continue Reading
  • Quelques mots d’accueil

    Ecrire est, pour moi, un besoin, une nécessité. Un besoin d’exprimer ses idées.
    Les confronter, les réinterpréter, les réaffirmer pour construire sa pensée et ce que l’on est.

    S’engager, c’est aussi, au-delà du contenu de l’engagement, porter un message : expliquer pourquoi agir est une nécessité, pour soi, pour les autres, pour le présent et pour l’avenir.

    C’est enfin transmettre une passion et une énergie. Proposer à chacun une nouvelle vision de l’action individuelle et collective.

  • Transmettre

    Transmettre est la raison d’être et d’agir de mes activités. Avec Laurent Alexandre, je considère que « professeur est le métier le plus important au XXIème siècle. » (in La guerre des intelligences, JCLattès).

    Ce site est un moyen parmi tant d’autres pour assurer la transmission de ce qui me stimule, et, par-là même, de fixer par écrit le parcours et le fil de pensée qui m’a conduit à jusqu’à la recherche académique en sciences de gestion.

    Guillaume PLAISANCE

Mes dernières publications

Articles, tribunes, chroniques, recensions, humeurs...

L’impact de la gouvernance sur les engagements sociaux et environnementaux des organisations à but non lucratif : une analyse quantitative des données de 182 associations françaises

Cette étude cherche à répondre aux questionnements des associations quant à la pertinence de la gouvernance et propose une réflexion par champ institutionnel plutôt qu’une approche globale pour toutes les associations. Après avoir formulé un corpus d’hypothèses basées sur les travaux de recherche menés sur les organisations non-lucratives et la théorie néo-institutionnelle, les pratiques de 182 associations françaises ont été analysées à partir de l’exploitation d’une base de données quantitatives. Les résultats des régressions multiples menées font état d’un effet positif de la gouvernance sur les engagements sociaux et environnementaux, tout en soulignant la nécessité de procéder à des études au cas par cas de ces liens. L’association de mécanismes de gouvernance à chaque type de responsabilités telle que proposée par la théorie néo-institutionnelle est alors explorée. Les échelons de la pyramide des responsabilités sociales et environnementales dédiés à la reddition des comptes et à l’éthique ressortent comme liés. Nos résultats débouchent sur un questionnement du concept de responsabilité sociétale des organisations et sur le constat que la théorie néo-institutionnelle ne permet pas d’étudier l’efficacité des mécanismes qu’elle promeut. Ils nous conduisent à recommander d’actualiser les référentiels français et les chartes dans ce sens.

Lire cet article scientifique ici.

Nonprofit governance in times of Covid-19: should organizations change their practices and strategy in the middle of a crisis?

Face aux crises, les organisations à but non lucratif (OBNL) se sont concentrées sur leur viabilité financière, mais d’autres aspects opérationnels sont à prendre en compte (par exemple, l’activité ou l’implication des bénévoles). Cette étude vise à déterminer si les changements de gouvernance effectués par les OBNL en temps de crise ont amélioré la viabilité organisationnelle. Le lien entre les changements de gouvernance et la viabilité organisationnelle est examiné dans le cadre d’une community engaged research. Cette étude est basée sur une enquête menée auprès de 10 926 OBNL françaises et sur le cadre conceptuel de l’orientation sociétale. Les résultats montrent qu’un changement de gouvernance en pleine crise peut protéger la viabilité de l’organisation, si les bénéficiaires et les membres restent au cœur de la cible stratégique et si le contenu du bénévolat reste stable. Cette étude appelle donc à une meilleure analyse des risques des changements de gouvernance pour les parties prenantes internes, tant du point de vue de la recherche qu’au sein des organisations elles-mêmes. Les résultats prolongent les travaux récents sur les changements de gouvernance et soulignent la pertinence de l’orientation sociétale en temps de crise. Cette étude contribue à contrer les critiques régulièrement formulées à l’égard de la gouvernance (en particulier en France) et souligne l’importance du maintien du conseil d’administration dans les OBNL. Elle invite les OBNL à prendre des décisions qui protègent à tout moment leurs valeurs, leur mission et leurs bénéficiaires.

Lire cet article scientifique en intégralité ici.

Accountability in French non-profit organizations: between paradox and complexity

Cet article examine si l’obligation de rendre compte peut contribuer à l’analyse de l’efficacité des associations en France. Sur la base d’études récentes et de la théorie des parties prenantes, des hypothèses sont formulées concernant le lien négatif entre la qualité des rapports et l’efficacité financière et le lien positif entre la qualité des rapports et l’efficacité non financière. Les résultats montrent que les pratiques de reddition de comptes sont des déterminants positifs des indicateurs financiers (à l’exception du ROA) et de l’emploi des personnes en difficulté. En revanche, les autres indicateurs non financiers ne sont pas expliqués par les pratiques de reddition des comptes. L’étude souligne la complexité et les paradoxes de la reddition de comptes et met en évidence le risque d’y être insensible. Elle souligne ainsi une spécificité française, proche des risques de myopie. Une explication possible pourrait être les mécanismes de couplage et de découplage qui permettent aux associations de retrouver du pouvoir. Compte tenu des effets parfois aléatoires de la reddition des comptes, la production de théories nuancées est nécessaire et la gouvernance doit osciller entre équilibre et adaptation face aux parties prenantes. Enfin, cet article introduit le risque d’insensibilité des associations à la reddition des comptes (c’est-à-dire qu’elles agissent à leur guise, sans tenir compte des mécanismes de contrôle). Cette étude révèle donc des dilemmes de gouvernance, qui pourraient être résolus par une reddition des comptes moins formelle, plus orientée vers la mission, plus créative et donc hétérodoxe. Le contexte français de méfiance à l’égard de certaines approches managériales et le développement de codes de gouvernance fondés sur une vision disciplinaire sont ainsi confrontés à une littérature croissante et critique sur la reddition des comptes dans les organisations à but non lucratif (OBNL).

Lire cet article scientifique en intégralité ici.

Which stakeholder matters: overall performance and contingency in nonprofit organizations

Cet article vise à approfondir la littérature sur l’importance des parties prenantes dans la performance globale des organisations à but non lucratif (OBNL). Plus précisément, dans le contexte français, il s’agit d’étudier l’effet de chaque type de partie prenante. Les parties prenantes des OBNL correspondent en effet à leur environnement, qui est incertain, imprévisible, complexe et parfois hostile. A partir des rapports des OBNL françaises et des informations publiées sur leur performance, des régressions multiples établissent les différents effets de la prise en compte des parties prenantes, qui sont hétérogènes, variables et plus ou moins positifs. Les résultats confirment le cadre théorique proposé à partir de l’approche contingente et des théories de l’agence, des parties prenantes, de la dépendance à l’égard des ressources et de l’intendance. L’article défend ainsi une vision contingente de la performance et l’importance de la prise en compte des caractéristiques organisationnelles dans la prise de décision. Par ailleurs, si l’approche normative de la théorie des parties prenantes est importante, elle doit être nuancée en fonction du pouvoir de nuisance des parties prenantes (qui correspond à l’approche instrumentale). Pour ce faire, les parties prenantes doivent être différenciées et hiérarchisées (notamment en termes de ressources). Les résultats mettent également en évidence une vision optimiste de la coopération entre les secteurs, alors que les craintes d’isomorphismes négatifs sont souvent mises en avant. En résumé, cette recherche appelle à nuancer les bonnes pratiques, et est en faveur d’une adaptation à chaque OBNL en fonction du contexte organisationnel.

Lire cet article scientifique ici.

 

Guillaume PLAISANCE – Guillaume PLAISANCE – Guillaume PLAISANCE